Silva est connue pour avoir un caractère très calme mais aussi très autoritaire. Mieux vaut ne pas chercher à lui tenir tête car elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et encore moins manquer de respect. A la base, la jeune femme est très sociable et agréable, mais quand arrive le temps des complications, elle change de caractère pour devenir une véritable chef d’équipe. Il faut donc apprendre à séparer Silva et son alter-ego Terra. La demi-déesse est également très intelligente, surtout en ce qui concerne les stratégies guerrières, et aime partager son savoir avec les plus jeunes mais aussi apprendre des autres demi-dieux de son âge. La jalousie est quelque chose qu’elle ne ressent que très rarement car pour elle, le succès des autres la réjouit sans qu’elle ne se remette en question. Elle a conscience de ses capacités, passant d’ailleurs parfois pour une personne trop sûre d’elle d’ailleurs, mais n’est pas pour autant du genre à vanter ses mérites. En revanche, s’il y a bien une chose qu’on lui reproche c’est sa capacité à foncer sans songer au danger qu’elle encoure (alors qu’elle veut toujours protéger les autres... cherchez l’erreur). Se sacrifier pour sauver un groupe ne lui fait pas peur... du moment qu’elle reste en contact avec le sol.

Silva, comme les autres demi-dieux, possède un charme naturel étonnant et un physique des plus alléchants. La jeune femme possède une longue chevelure brune qui lui tombe un peu plus bas que les épaules et qu’elle relève généralement en queue de cheval, tout en laissant quelques mèches retomber pour entourer son visage fin. Ses yeux plein de malice et de soutient sont généralement noisettes mais passent au ambré au soleil, et au noir quand le temps se fait moins lumineux. La demi-déesse possède une bouche pulpeuse qui s’accorde parfaitement au reste de son visage, lui donnant un petit air de poupée. Cependant, une fois qu’elle est lancée en plein combat, cet air tendre et compréhensif disparaît pour laisser place à un visage dur et concentré. Un peu comme si son corps tout entier aspirait la force venant de la terre et que ce phénomène se peignait sur sa figure. Sa peau dorée a tendance à bronzer facilement et semble ne posséder aucune imperfection : surement le côté divin qui influence son apparence qui sait ?

En ce qui concerne son corps, Silva a une silhouette plutôt fine à la taille marquée. Ses jambes longues et fines lui confèrent agilité et force car malgré cette apparence quelque peu frêle, elle possède une musculature que certaines femmes de son âge pourrait lui envier : des muscles fins mais bien taillés à force de s’entraîner. Elle ne possède aucune cicatrice cependant et la seule chose qui vient décorer son corps et un tatouage sur son avant-bras qu’elle s’est fait faire après avoir appris son affiliation avec Rhéa : un simple signe représentant le capricorne, signe astrologique relié à la terre. En ce qui concerne ses tenues, tout dépend du lui où elle se trouve : quand elle est au quand, elle opte volontiers pour des guerrières grecques qui la mettent en valeur ; et quand elle se trouve à l'extérieur elle se vêtit de tenues féminines mais agréables à porter : les jeans et les t-shirts débordent de son armoire. Cependant, il lui arrive de porter des robes qui mettent son corps en valeur, tout dépendra de la situation. Elle n'est pas très attachée au matériel cependant et n'a pas peur de se salir donc il ne faut pas s'étonner de la voie déchirer une robe sans hésiter afin de pouvoir courir ou se battre.

Certains n’ont pas connu leur père... et d’autres n’ont jamais connu leur génitrice. Fille de Rhéa, la jeune Silva a été adoptée par une famille plutôt stable et aimante à l’instar de sa mère divine. Ses parents de cœur étaient tout deux des personnes respectables, vivant à la campagne, et plein de tendresse à offrir à leur unique enfant, bien qu’elle ne soit pas le fruit de leurs entrailles. La mère, douce et patiente, cherchait étrangement à ce que Silva reste en constante relation avec la nature afin d’apprendre à l’écouter et la comprendre. Cette femme lui apprit tout ce qui lui fut nécessaire dans sa vie de demi-déesse, mais elle n’en sut jamais rien lors de ces étranges leçons. De son côté, le père, très tolérant et ouvert, lui apprit à aimer son prochain et à mieux s’ouvrir au monde pour aider les gens qui l’entouraient. L’enfant se révéla avoir une facilité étonnante à acquérir les connaissances liées à la nature et aux relations sociales. Elle s’intéressait, découvrait et demandait toujours à apprendre plus. L’enfance est faite de naïveté : on aime ses parents, on se dit que leur comportement est tout à fait normal, mais ce fut bien plus tard que la jeune femme comprit que ces enseignements avaient été demandés par sa mère biologique, la grande Rhéa.

En ce qui concerne l’école, la jeune femme était plus attentive et calme, bien qu’elle ait eu du mal à « soigner » une dyslexie des plus étranges. Son caractère agréable faisait d’elle une personne appréciée dans tous les établissements scolaires où elle allait et sa capacité à régler les conflits était d’ailleurs applaudie par ses professeurs. Elle était faite pour diriger les groupes, tout le monde le savait, c’était évident. Même les gens la rencontrant pour la première fois ne pouvaient nier que l’enfant – puis l’adolescente – avait une facilité à comprendre son prochain et à le guider via une autorité naturelle mais douce.

Ce fut vers l’âge de 15 ans qu’elle découvrit son affiliation avec cette déesse dont elle savait tout grâce à ses parents. Elle comprit donc l’intérêt de tout ces apprentissages et ne fut finalement pas surpris de voir un homme étrange lui demander de rejoindre le clan des sang-mêlé : elle y avait été préparée, ce n’était pas le moment de renoncer. Elle qui avait toujours ressenti le besoin d’aider les gens en difficultés, sentie directement la différence entre les humains et ses comparses demi-dieux. Il lui aurait difficile de dire en quoi la sensation était différente mais une fois qu’elle eut posée les pieds dans ce clan, elle sentit que sa place était ici.

Au milieu de tous ces enfants des dieux de l’Olympe, il n’était pas rare qu’elle entende les paroles de sa mère qui lui demandait de veiller sur eux comme s’ils étaient ses propres enfants, ses frères, ses cousins, sa famille. Être la fille de la mère de Zeus, Poséidon et autre dieux, ne passait évidemment pas inaperçu mais créait également un certain sens de l’isolement autour d’elle car sa mère n’était pas connue pour avoir énormément d’enfants demi-dieux. En même temps, cela lui permettait de se sentir unique, de ne pas être le produit des envies d’un dieu ayant juste envie de prendre un peu de plaisir avec les premiers mortels venus. Elle savait que sa mère veillait sur elle ; elle la sentait, elle l’entendait. Cependant, son caractère explosif, venant directement de la terre, lui apporta quelques problèmes dans le camp face aux enfants de certains dieux tels qu’Arès ou Dionysos aux caractères détonants. Suite à l’enlèvement de trois dieux majeurs, la jeune femme dut prendre part à l’un des clans et choisit de suivre les enfants d’Hadès, Zeus, Poséidon, Athéna et des autres face à Arès, Aphrodite et Hermès. Se battre face à ceux que l’on protégeait n’a jamais été chose facile, surtout quand vous sentez dans vos veines que vous allez vous battre contre la descendance de votre propre mère.

C’est en arrivant au camp des sangs-mêlés, alors qu’elle avait 16 ans, que ses pouvoirs ont vraiment commencé à se dévoiler. Alors qu’à la base, seul son don d’alchimie animale lui avait permis de démontrer son lien avec les divinités. Ses parents étaient conscients qu’elle était une demi-déesse et avaient tenté de l’aider à activer ses liens avec la nature mais on ne force pas les dons à se montrer. Il fallait attendre le bon moment... C’est donc en arrivant au camp qu’elle eut droit à ses premières leçons de combat, mais aussi à sa première course au drapeau, destinée à faire naître le sens du travail d’équipe, d’entre-aide et de compétition. Déjà le premier jour, sa capacité à communier avec la terre était évidente car il lui arrivait souvent de se retrouver prêt des arbres, du sol pour ressourcer son corps, faire disparaître ses courbatures, sa fatigue, mais aussi ses doutes et ses peurs. Bien que cela ne ressemble qu’à un simple exercice de méditation, ses instructeurs ainsi que ses compagnons demi-dieux pouvaient observer que ses blessures guérissaient plus vite si elle posait ses mains à même le sol ou contre des plantes, des roches. Elle avait pris pour habitude déjà petite de rechercher l’harmonie avec la nature pour apaiser ses maux mais ce ne fut qu’une fois au camp qu’elle entendit les paroles de sa mère, lui indiquant de s’aider de la force de la nature, de ressentir son souffle, l’énergie qui la traversait. Une bien belle découverte.

Mais là n’était pas le plus impressionnant car son pouvoir le plus étonnant et destructeur fit son apparition pendant un combat contre l’une des créatures destinées à tuer les demi-dieux. La bête semblable au lion de Némée dont elle avait déjà entendu parler, avait une force prodigieuse et semblait ne pas avoir de faiblesses. Elle avait beau tenter de lui échapper tout en implorant la bête de se calmer grâce à son don, il semblait que la fureur de l’animal prenait le dessus... pénétrée par la haine de l’animal comme si elle était la sienne, Silva n’eut d’autres choix que de chercher la force dans la terre pour se défendre. Ecoutant celle-ci, sentant ce qui semblait être des battements, elle commença à utiliser sa rage pour activer un nouveau pouvoir qui lui était jusqu’alors inconnu. Le sol se mit à trembler, la bête se stoppa sous le coup de la surprise, trop secouée pour pouvoirs désormais avancer, et la terre s’ouvrit pour laisser place à une onde sismique qui terrassa l’animal. C’est alors que la jeune femme comprit que sa communion avec la nature n’était pas seulement d’ordre psychique mais également physique. Elle se mit rapidement à améliorer ce don pour le manipuler à sa guise, puisant sa force dans le sol pour avoir assez d’énergie afin de contrôler ce don de géokynésie.